L'investigation a pour but d’améliorer la communication entre les parents et le périscolaire des écoles paloises. Le constat : la communication de l’actualité du périscolaire (information sur les grèves, les changements de programme ...) n’est pas toujours lue par les parents.
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Dans le cadre de l’investigation, l’analyse des informations collectées auprès des écoles avec et sans blog permet de retenir les points suivants:
La Direction du numérique propose de tester des licences Microsoft dans certaines classes de certaines écoles (solution en cours de déploiement). Avec ce déploiement, les enfants auront accès à l’écosystème Microsoft et cela ouvre de nouvelles possibilités pour mon projet.
Par conséquent, il est proposé au jury d’expérimenter :
Dotée de trois tiers-lieux numériques sur son territoire, l’agglomération d’Agen a pour ambition de se doter d’un outil permettant le suivi des différents parcours usagers au sein de ces structures et ainsi démultiplier leur impact.
Plusieurs hypothèses de problèmes ont été soulevées en début d’investigation :
• les usagers n’ont pas conscience des possibilités offertes par le numérique et ne fréquentent pas ou peu ces lieux qui leur sont dédiés ;
Après une enquête terrain menée auprès des usagers, il a plutôt été décidé de travailler sur le parcours numérique des usagers ayant le plus de difficultés et réticences en identifiant les risques de ”sortie de parcours”. l’investigation montre que la première étape pour limiter ce risque consiste à établir un diagnostic rapide et personnalisé afin de bâtir un parcours plus global, adapté et efficace.
L’investigation a notamment permis d’identifier et de rencontrer les équipes de Pix et notamment du service ABC Pix qui se destine à accompagner les personnes en difficulté dans le développement de compétences de base en matière de numérique. Cet outil a été identifié comme le plus pertinent pour établir un diagnostic et construire des parcours usagers adéquats.
L’agglomération d’Agen est en discussion avec Pix ABC pour un déploiement et une généralisation du recours à l’outil au sein de ces tiers-lieux, avec l’appui des conseillers numériques qui y travaillent.
La commune de 10 500 habitants a mis en place un nouveau projet de mandat. Afin d’instaurer plus de transversalité, elle souhaite diffuser une culture projet au sein de la collectivité, de ses services administratifs et de son corps politique.
L’instauration d’une réelle culture projet au sein de la commune permettrait une action plus efficace des agents et élus.
• Les personnes nommées chefs de projet n’ont pas nécessairement une bonne culture ou les compétences du mode projet (formation, méthodologie…).
Les entretiens menés auprès d’agents (dont le DGS, les DGA et des élus) ainsi qu’avec un prestataire ont confirmé l’absence de méthodologie dans la mise en oeuvre des projets.
À l’issue du benchmark, les solutions retenues et présentées aux décisionnaires sont :
• la diffusion d’une culture plus collaborative en créant des ateliers de travail collaboratifs et des outils d’animations (rituels hebdomadaires) ;
Après une première phase de test d’outils collaboratifs (outils numériques de gestion de projet et rituels), la commune d’Argelès-sur-Mer poursuit en interne son projet d’acculturation des agents et
élus à de nouvelles pratiques de travail.
Les événements culturels et nombreuses initiatives locales proposés en Sud Artois peinent à toucher un public nombreux, varié, représentatif de la population. Les habitant.e.s du territoire ont
pris l’habitude d’en sortir pour accéder à une offre culturelle correspondant à leurs attentes.
Trois hypothèses principales sont avancées pour justifier ce problème :
• mobilité : Les grandes distances à parcours pour bénéficier de spectacle et d’animations freinent les habitants.
43 entretiens et un questionnaire à destination d’associations culturelles ont permis d’invalider la première hypothèse. Les habitants se disent prêts à se déplacer pour accéder à des événements culturels. L’enquête a néanmoins confirmé la difficile accessibilité des informations en montrant qu’une partie des habitants n’avait pas connaissance des événements culturels du territoire. Dès lors la problématique a été redéfinie : comment développer une offre culturelle fédératrice qui crée du
lien social et qui contribue à l’attractivité du territoire ?
• Pour redynamiser l’offre culturelle, il a été imaginé de mobiliser les habitants et les acteurs culturels du territoire dans l’organisation d’un festival de musique pilote. Le festival aurait lieu en plein air lors d’un weekend estival sur un site central bien identifié par toutes les générations.
• La création d’un poste de « Manager de la culture », calqué sur le modèle des « Managers de centre-ville » et intégrant l’organisation de cet événement à sa fiche de poste a également été étudiée.
Internalisé, le projet est en co-construction depuis le mois d’Octobre 2021. Le concept et la programmation ont été soumis au public au mois de janvier 2022. Aujourd’hui le projet est en phase de préparation technique réalisation des visuels de communications…) et devrait avoir lieu au mois de juin 2022.
Les agences de transport du territoire, et principalement celle du Tampon, connaissent des problématiques liées aux pics d’affluence lors de l’achat de titres de transport. Le paiement, au guichet et en espèces, est également source de stress pour les agents en charge de la vente de ces titres.
La dématérialisation du processus d’inscription pourrait réduire le temps d’attente en période de rentrée scolaire et sécuriser les transactions.
Des appels téléphoniques, complétés par des entretiens (avec les usagers, des agents administratifs et avec le responsable du transport) ont permis d’observer que le rapport au numérique est variable selon les habitants. Certains y voient un gain de temps, d’autres n’ont pas l’habitude de réaliser des démarches en ligne. L’enquête a aussi montré que si la plupart sont équipés d’ordinateurs ou de smartphones, ils sont moins nombreux à posséder une imprimante ou un scanner.
Deux solutions ont été imaginées et expérimentées :
• la procédure de paiement a été dématérialisée en prenant soin de ne demander aucune impression et de créer une version smartphone pour s’adresser au plus grand nombre ;
La Communauté d’Agglomération a internalisé le projet et a mené la phase d’expérimentation de manière autonome. L’impact de ces pistes d’optimisation a été positif avec une réduction du
temps d’attente constatée lors de la rentrée de septembre 2021. Elle a aussi permis de mettre en lumière certaines difficultés vécues par les usagers (difficultés à utiliser deux sites différents pour s’inscrire et payer, difficultés à intégrer des pièces jointes notamment) et ainsi permis d’adapter l’outil aujourd’hui mis en place dans une démarche d’amélioration continue.
Malgré les efforts réalisés par la collectivité et les bailleurs, certaines résidences d’habitat collectif et social à forte densité du territoire souffrent d’un problème chronique de gestion des déchets aux conséquences néfastes multiples (sociales, environnementales, économiques, sanitaires).
Les hypothèses formulées pour expliquer cette problématique chronique de dépôts sauvages (encombrants, véhicules hors d’usage, ordures ménagères…) sont nombreuses :
• le calendrier de collecte, en tant qu’outil et processus, ne remplit pas efficacement son rôle ;
Les entretiens, menés au cours d’une visite de quartier avec les médiateurs de la politique de la ville, ont permis d’observer que l’ensemble des interrogés sont sensibles à cause des déchets et font de leur mieux pour lutter contre cette problématique. Toutes sont d’ailleurs volontaires pour participer aux actions visant à réduire le volume des déchets au sein de la zone d’habitat collectif. La plupart
mettent en avant la difficulté à obtenir des informations (calendrier de collecte, consignes de tri et bonnes pratiques). L’enquête a aussi mis en lumière un réel décalage d’éducation et de culture entre les résidents. Pour certains « jeter là où l’on est » est considéré comme un comportement normal.
Plusieurs solutions ont été imaginées :
• améliorer l’utilisation du calendrier de collecte en modifiant son contenu, en envoyant un sms pour prévenir de la date de passage des encombrants et en plaçant des informations les
La Communauté d’Agglomération du Sud de l’île de Réunion poursuit son projet en expérimentant les différentes solutions formulées lors de l’investigation.
La rue de Paris, artère commerciale historique de la ville souffre de diverses problématiques :
• la perte d’attractivité commerciale et la faible diversité des commerces ;
Une série d’entretiens qualitatifs (avec commerçants et habitants) et 124 rencontres en ligne avec des familles ont permis de confirmer à la fois les difficultés de stationnement et le manque d’attractivité commerciale de l’artère principale à la fois en raison du manque de diversité des commerces mais aussi du non-respect de l’espace publique (saletés, déjections canines). Trois enjeux ont donc été retenus à l’issue de l’investigation :
• l’amélioration du stationnement ;
Pour confirmer ou infirmer les hypothèses, 25 entretiens avec les acteurs concernés (agents, utilisateurs du service, élus...) ont été menés. Ils ont confirmé la méconnaissance des usagers concernant la cuisine centrale ainsi que leur désir d’en savoir plus sur le contenu des assiettes (origine, qualité, prix, etc.) Ils ont aussi permis de découvrir l’absence de prise en compte de certaines problématiques (déchets, sources d’énergie) et plus largement une méconnaissance de la stratégie alimentaire globale de l’agglomération. Par exemple, les personnes interrogées ne font pas le lien entre les repas préparés et leur impact éventuel sur l’activité agricole du territoire. L’absence d’outil systémique d’évaluation a donc bien un impact sur les acteurs du territoire.
Un projet de redynamisation de la Rue de Paris dans une démarche “Smart City” a été imaginé. Après un benchmark de solutions mises en oeuvre dans d’autres villes, des premières solutions
applicables rapidement ont été mises en oeuvre (aménagement de la rue de Louvres, amélioration de la signalétique, événementiel…). Deux solutions numériques ont par la suite été choisies :
La ville de Louvres poursuit son projet en expérimentant les différentes solutions formulées lors de l’investigation.
Au sein de la CA Roissy Pays de France, trois grandes zones artisanales et industrielles accueillent plus de 10 000 salariés. Éloignées des centres urbains, ces zones disposent de peu d’infrastructures de restauration in situ freinant les facilités de restauration des salariés sur le temps de pause méridienne. Depuis la crise sanitaire, les restaurateurs font face à une pénurie de demande.
Un système de livraison des repas entre les restaurateurs du territoire et les bassins d’emplois isolés permettrait de résoudre cette double problématique car :
• les salariés des parcs d’activités ne sont pas satisfaits de l’offre de restauration sur site ;
Un questionnaire en ligne a été mis à disposition des salariés et restaurateurs. Puis des entretiens ont été menés avec les restaurateurs, les chefs d’entreprise, et les salariés.
Après un benchmark des solutions existantes, il a été décidé de mettre en oeuvre une page internet et des solutions de logistique urbaine pour instaurer un système de livraison à vélo. L’objectif de ce
site est de développer un service de proximité qui mette en relation les acteurs locaux (entreprises, salariés, restaurateurs) et qui rende visible une offre de restauration adaptée à la livraison. Ce site web regrouperait l’ensemble de l’offre de restauration du territoire.
Un prototype de site web a été mis en place et soumis à l’évaluation des restaurateurs. La coopérative Coopcycle et leur logiciel open source de gestion des tournées de livraison sont pressenties pour être associés à la démarche. Aujourd’hui, ce modèle économique coopératif est encore en cours de création mais devrait aboutir à une phase d’expérimentation de la livraison courant 2022.
L’Établissement Public Local (EPL) Fab.t a proposé à Valence Romans Agglo d’implémenter une méthode innovante d’évaluation des politiques publiques objectivant les impacts environnementaux et sociaux des décisions politiques.
Pour répondre à cette problématique, l’équipe d’investigation s’est concentrée sur un élément du Projet de Territoire à savoir le programme alimentaire et son projet de cuisine centrale.
• Les objectifs de la cuisine centrale sont évalués, mais cette évolution n’est pas systémique et ne tient pas compte de l’impact de son fonctionnement sur les autres axes du Projet de territoire.
Pour confirmer ou infirmer les hypothèses, 25 entretiens avec les acteurs concernés (agents, utilisateurs du service, élus...) ont été menés. Ils ont confirmé la méconnaissance des usagers concernant la cuisine centrale ainsi que leur désir d’en savoir plus sur le contenu des assiettes (origine, qualité, prix, etc.). Ils ont aussi permis de découvrir l’absence de prise en compte de certaines problématiques (déchets, sources d’énergie) et plus largement une méconnaissance de la stratégie alimentaire globale de l’agglomération. Par exemple, les personnes interrogées ne font pas le lien entre les repas préparés et leur impact éventuel sur l’activité agricole du territoire. L’absence d’outil systémique d’évaluation a donc bien un impact sur les acteurs du territoire.
Après plusieurs recherches, le modèle du « Donut » s’est imposé comme une possible solution. Ce modèle, conceptualisé par l’économiste Kate Raworth, est un outil d’évaluation fondé sur
les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’Organisation des Nations Unies. Il prend en compte à la fois la satisfaction des usagers (« plancher social ») et les limites environnementales
L’expérimentation et les premiers prototypes du « Donut » réalisés au cours de l’investigation ont obtenu de bons retours de la part des usagers, agents et élus. Si le « Donut » offre une lecture évaluative plus systémique du projet de territoire et son impact, il reste encore à évaluer sa déclinabilité dans d’autres secteurs de politiques publiques ainsi que sa possible transformation en un outil numérique d’aide à la décision. Retenu par le Programme “Coop’Ter” de l’ADEME à l’issue de l’investigation, le projet « Donut » se poursuit sur le territoire et l’équipe envisage un premier déploiement opérationnel de l’outil en décembre 2022.
Avec pour objectif de dynamiser le tissu commercial de son territoire, la CC Brenne Val de Creuse a mis en place un système de bourse aux locaux, accompagnant les porteurs de projet dans leur
installation. Si les porteurs de projets se déclarent satisfaits de ce système qui a démontré son efficacité, celui-ci est encore trop peu connu et souffre d’un manque de visibilité, entraînant une certaine inertie voire des abandons de certains projets.
Pour expliquer ces dysfonctionnements, les hypothèses suivantes sont avancées :
• il n’existe pas d’organe de coordination et de communication coordonnées entre l’ensemble des acteurs mobilisés sur le sujet (CC, Initiative Brenne, Chambre des métiers et de l’artisanat) ;
Plusieurs entretiens ont été menés avec les acteurs du territoire (entrepreneurs, partenaires, agents et élus de la Communauté de Communes) et d’autres collectivités (Bapaume, Draguignan, Les Lilas ayant également mené des investigations sur le sujet commercial). L’enquête a mis en avant la satisfaction des porteurs de projets quant à l’accompagnement de la Communauté de Communes.
Néanmoins, elle a confirmé la difficile accessibilité à l’information en mettant en avant certains projets abandonnés en raison de l’absence de biens disponibles.
Après un benchmark approfondi des dispositifs et acteurs du territoire ainsi qu’à l’échelle nationale, plusieurs solutions ont été imaginées et priorisées en fonction de leur caractère actionnable :
• À court terme, une refonte du site web qui permettrait une meilleure accessibilité et visibilité du système de « bourse aux locaux » mis en place (amélioration des visuels, mise en avant de témoignage), etc.
La Communauté de Communes de Brenne Val de Creuse a désormais internalisé le projet et a mis en place les trois solutions proposées lors du comité de fin d’invetigation. Elle sera amenée à
collaborer à nouveau avec l’ANCT dans le cadre d’une expérimentation de l’outil “Devéco” ou de « Boursoloco », autre outil en construction après une investigation menée au sein de la commune de Draguignan.
Le CIAS de la communauté de commune du Grand Autunois Morvan est une structure d’Action Sociale qui couvre un territoire de 55 communes et 40 000 habitants et gère environ 600 personnes. Il est en charge de : domiciliation, aide sociale, aides financières d’urgence, accompagnement social, visites de convivialité, aide au permis, et logements d’urgence.
Les délais de réponse aux usagers sont longs et l’outillage insuffisant des agents peut être source de dysfonctionnements. L’équipe note notamment :
• une absence de centralisation des dossiers bénéficiaires et un suivi des dossiers sous forme de tableaux Excel ou papier ;
Des entretiens avec les bénéficiaires et les agents du CIAS ainsi qu’une enquête en ligne ont confirmé les hypothèses de départ et ont permis de mettre en avant d’autres éléments concernant les
bénéficiaires. D’abord, leur rapport au numérique, auquel ils sont favorables mais « à petite dose ». Ensuite, leur profonde confiance envers les membres du CIAS. Il s’agit donc plus d’un problème
L’outil doit être réactif pour répondre au fort besoin d’accompagnement et d’assurance des bénéficiaires en situation de fragilité. Les solutions numériques existantes sont souvent coûteuses et ont des fonctionnalités souvent inutilisées. Le prix est un frein énorme pour les petites et moyennes structures, d’où l’importance de se limiter aux fonctions utiles. Un prototype d’outil a donc été mis en place. Appelé « Mon suivi social », il combine une double interface usagers/ agents, simple et adaptée aux difficultés numériques des usagers et permet de répondre à l’absence de centralisation des données.
Porté par l’ANCT, le projet d’outil « Mon suivi social » est toujours en cours de construction et aspire à devenir un service public numérique d’ampleur nationale, à destination de l’ensemble des
CCAS et secrétariats de mairies.
Mobilisée sur le vaste sujet des méthodes et outils de pilotage des politiques publiques, l’équipe a choisi de s’intéresser à une problématique sensible sur le territoire de la Communauté de Communes du Grand Pic Saint-Loup (CCGPSL) : la gestion de la ressource en eau. Plus spécifiquement, elle a choisi de s’intéresser à la ressource en eau potable, qui concerne l’ensemble des citoyens de la CCGPSL.
• Les enjeux liés à la gestion de l’eau (provenance, renouvellement, restrictions) ainsi que la consommation d’eau potable sont méconnus.
• Les parties prenantes (usagers, élus...) ne semblent pas considérer que le sujet « fait problème ».
Des entretiens avec des usagers des différentes communes, des élus et des équipes en charge de l’eau et de l’aménagement du territoire ont été menés. Ils ont confirmé la méconnaissance des enjeux liés à la consommation de l’eau potable. De fortes disparités de consommation d’eau potable et de tarification existent entre les communes du territoire.
L’investigation a permis de proposer différentes actions pour sensibiliser davantage les différentes parties prenantes du territoire à la problématique de l’eau :
• vulgariser les informations pour favoriser l’approbation de la problématique (transparence des arrêtés préfectoraux par exemple) ;
La CCGPSL s’est saisie de la problématique et pilote certaines des actions proposées par l’équipe d’investigation et présentées lors du comité de fin.
La CC du Grand Pic Saint-Loup constate un taux de refus des bacs de tri croissant, de 15% en 2019 à 30% en 2020, équivalent à 600 tonnes de déchets supplémentaires incinérées. L’objectif de l’investigation est de comprendre les causes de ce problème et mettre en place des solutions pour réduire ce taux.
Pour expliquer ce problème, la collectivité estime que les citoyens ne disposent pas de suffisamment d’informations concernant le tri, la gestion et l’évacuation des déchets.
Une quarantaine d’entretiens menés auprès des citoyens ont permis d’observer que l’ensemble des interrogés réalisent le tri à leur domicile et pensent connaître les consignes de tri. L’hypothèse initiale est donc invalidée, l’enquête de terrain ayant plutôt permis de constater une tendance involontaire au « surtri », à savoir le fait de jeter dans les bacs de tri des déchets qui ne sont pas encore valorisés.
Par ailleurs, ils n’identifient pas le rôle de la CCGPSL et assimilent la collecte des ordures à un service municipal. Leurs premières sources d’informations sont le bulletin ou journal municipal et, dans une
Deux types de supports simples et peu onéreux ont été imaginés, conçus et distribués :
• des étiquettes adhésives au format carte postale qui pourront être apposées sur les poubelles de tri ou les placards ;
Après l’investigation, la Communauté de Communes du Grand Pic Saint-Loup a internalisé le projet et mis en place l’expérimentation dans la commune « test » de Teyran. Les premiers résultats sont
concluants et devraient permettre, s’ils le restent, une généralisation du projet à l’ensemble du territoire de la Communauté de Communes.
La Maison de services au public (MSAP) implantée sur le territoire accueillent plusieurs locataires (Pôle Emploi, Mission Locale, Centre des Impôts, CLIC, SATO Interim…) et génèrent de l’insatisfaction tant pour ces derniers (2,75/10 étant la note moyenne attribuée) que pour les usagers (22 000 visites en 2020).
Ce niveau d’insatisfaction généralisée semblait de prime abord s’expliquer par des carences organisationnelles et de communication de la structure :
• l’absence de permanence à temps plein et d’outils de prise de rendez-vous ;
Plusieurs entretiens ont été menés avec les automobilistes, ainsi que des séances de micros-trottoirs. L’enquête a permis de découvrir que les déplacements d’accompagnements (personnes âgées, enfants) sont un problème et obligent les habitants à s’organiser (co voiturage, « parents-taxi »). Ces déplacements restent néanmoins relativement courts et les entretiens semblent confirmer l’hypothèse(s) de départ selon laquelle la voiture permet aux enquêtés d’habiter à la campagne et donc de bénéficier d’un certain confort de vie (loyers moins élevés, moins de circulation).
Pour résoudre ce problème systémique, plusieurs axes d’intervention ont été privilégiés et mis en place au cours de l’investigation :
• pour répondre au manque d’accessibilité, des travaux d’aménagement du hall d’accueil ont été réalisés ;
Les solutions préconisées ont été mises en oeuvre et ont déjà démontré leur impact positif sur la qualité d’accueil des usagers et le bien-être des professionnels. Dans une perspective d’amélioration
continue, un atelier régulier réunissant les parties prenantes de l’espace a également été institué.
La CCPLD est un EPCI de 22 communes pour environ 50,000 habitants. Dans le cadre de la transition écologique, plusieurs études ont déjà été réalisées afin d’identifier les flux les plus conséquents et les différents usages liés à la mobilité sur la CC. Dans le cadre de cette investigation, a été décidé de se concentrer sur le plateau de Ploudiry, composé de 5 communes dépourvues d’alternatives à l’usage de la voiture et où le vélo n’est pas une solution viable (relief).
Trois hypothèses ont été formulées au départ de l’investigation :
• l’usage individuel de la voiture participe à la pollution générale constatée sur le territoire ;
Des entretiens avec les usagers et professionnels présents à la Maison de Services au Public ont permis d’objectiver et préciser ces hypothèses de départ. En plus de confirmer les hypothèses de départ, l’investigation a mis en lumière la difficile accessibilité de la permanence (difficultés d’orientation dans le bâtiment et mauvaise signalétique).
Pour encourager les modes de mobilité partagés dans le cadre du projet de transition écologique du territoire, trois solutions sont à l’étude :
• l’autostop formalisé : moyen de transport informel pour lequel un automobiliste accepte de transporter gratuitement un passager issue d’une même communauté, utilisant notamment un signe d’appartenance (Association Rezopouce) ;
Forts du benchmark réalisé, la Communauté de Communes du Pays de Landerneau Daoulas envisage d’expérimenter une ou plusieurs des solutions identifiées sur certaines zones spécifiques de son territoire. L’objectif reste de tester ces solutions sur un périmètre restreint et d’en mesurer l’impact avant d’envisager une implémentation de grande ampleur sur tout le territoire.
Classé en zone prioritaire, le Sud-Artois souffre, comme de nombreux territoires ruraux, d’une pénurie de professionnels de santé qui rend difficile l’accès aux soins pour la population. Le
problème est d’autant plus sérieux que les plus de 65 ans représentent 25% de la population du territoire et que la moitié des médecins généralistes actuellement en exercice a plus de 55 ans.
Au départ de l’investigation, deux hypothèses sont formulées :
• la généralisation de la télémédecine permettrait de lutter contre la pénurie de médecins en territoire rural et étendu ;
Afin de mieux cerner la problématique, des entretiens ont été menés avec des professionnels de santé du territoire. Il a été complété par un questionnaire en ligne afin de recueillir l’avis des patients. L’enquête a tout d’abord permis d’observer que ni les professionnels de santé présents sur le territoire ni les patients n’étaient en attente d’une généralisation de la télémédecine, considérée comme trop compliquée, et inadaptée à des pathologies sérieuses. Cette hypothèse invalidée, un investissement massif dans un projet technique de cet ordre a été dépriorisé par la collectivité. L’équipe s’est donc réorientée vers des problématiques plus générales d’attractivité territoriale qui, elles, sont bien mises en avant lors de l’enquête.
Bien qu’il s’agisse d’un problème structurel, plusieurs solutions applicables ont été proposées :
• apporter une aide matérielle aux jeunes professionnels du territoire (pour se loger, se déplacer et s’équiper) pour les inciter à y rester ;
La première expérimentation menée par le territoire est la mise à disposition de logements d’accueil des stagiaires et futures professionnelles de santé comme solution transitoire pendant
la construction de la nouvelle maison pluridisciplinaire de santé. La reconversion d’un bien de la CC en logement dédié aux futurs professionnels est également à l’étude. La CC du Sud Artois et
Les événements culturels et nombreuses initiatives locales proposés en Sud Artois peinent à toucher un public nombreux, varié, représentatif de la population. Les habitant.e.s du territoire ont pris l’habitude d’en sortir pour accéder à une offre culturelle correspondant à leurs attentes.
Trois hypothèses principales sont avancées pour justifier ce problème :
• mobilité : Les grandes distances à parcours pour bénéficier de spectacle et d’animations freinent les habitants.
43 entretiens et un questionnaire à destination d’associations culturelles ont permis d’invalider la première hypothèse. Les habitants se disent prêts à se déplacer pour accéder à des événements culturels. L’enquête a néanmoins confirmé la difficile accessibilité des informations en montrant qu’une partie des habitants n’avait pas connaissance des événements culturels du territoire. Dès lors la problématique a été redéfinie : comment développer une offre culturelle fédératrice qui crée du lien social et qui contribue à l’attractivité du territoire ?
• Pour redynamiser l’offre culturelle, il a été imaginé de mobiliser les habitants et les acteurs culturels du territoire dans l’organisation d’un festival de musique pilote. Le festival aurait lieu en plein air lors d’un weekend estival sur un site central bien identifié par toutes les générations.
• La création d’un poste de « Manager de la culture », calqué sur le modèle des « Managers de centre-ville » et intégrant l’organisation de cet événement à sa fiche de poste a également été étudiée.
Internalisé, le projet est en co-construction depuis le mois d’Octobre 2021. Le concept et la programmation ont été soumis au public au mois de janvier 2022. Aujourd’hui le projet est en phase de préparation technique réalisation des visuels de communications…) et devrait avoir lieu au mois de juin 2022.
Bien que le web soit devenu un passage obligé en amont d’un achat, les commerçant.e.s du Sud-Artois l’ont encore peu investi faute de temps, de compétences et d’une perception claire des bénéfices pour leur activité d’une « vitrine numérique ». Les commerces du territoire – dont plus d’un tiers se concentrent dans la ville centre, Bapaume – souffrent par ailleurs de l’image peu attractive qu’ont les habitant.e.s du centre-ville.
Parmi les freins au développement de la présence des commerçants locaux sur internet ont été notamment avancés :
• une aversion au numérique qui n’aide pas à au développement d’une stratégie marketing sur le web ;
Les entretiens menés auprès des commerçants ont confirmé la conscience des commerçants concernant le potentiel du numérique. Ils ont aussi confirmé leur manque de temps et de compétence dans ce domaine. Les commerçants ne sont donc pas hostiles à développer leur présence sur le web mais ont besoin d’être accompagnés.
Une page Facebook comme vitrine du territoire, issue d’un travail collaboratif réalisé avec la ville d’Épinal au cours de l’investigation, ainsi qu’un programme d’accompagnement ont été prototypés
et testés. Un questionnaire et de nouveaux entretiens ont permis de mieux cerner l’identité de la future page (nom, visuel, contenu) et de trouver des créneaux horaires pour la formation des commerçants.
Internalisé par la Communauté de Commune, le projet de page Facebook a été lancé durant les fêtes de fin d’année 2021 et depuis le mois de janvier 2022 les commerçants sont accompagnés aux usages du numérique. Un manager de commerce en binôme avec un médiateur numérique co-animent la page Facebook et coordonnent le programme d’accompagnement en partenariat avec les experts des chambres consulaires. Chaque trimestre un bilan d’étape sur l’atteinte des objectifs est effectué avec un comité de pilotage composé des élu.e.s de la ville et de la CC, des représentant.e.s des chambres consulaires partenaires, et des représentant.e.s des commerçant.e.s pour décider de la poursuite ou non de l’expérimentation.
La communauté de communes de Pyrénées Audoises regroupe 14 000 habitants. Les changements de modalités de collecte et de facturation des déchets ont soulevé des remarques de la part des
citoyens. L’investigation a pour objectif d’explorer le sujet de l’amélioration de la relation des usagers avec la gestion des déchets.
Au départ de l’investigation, deux hypothèses sont formulées :
• davantage de transparence et de pédagogie concernant la taxe sur les ordures ménagères (TOM) permettra une meilleure compréhension des coûts induits par le traitement et une diminution des plaintes des citoyens à ce sujet ;
Une quarantaine d’entretiens (avec des citoyens et avec le personnel en charge) complétés par une enquête en ligne, ont permis de montrer que les interrogés ne se sentent pas responsables du problème soulevé, rejettent la faute sur d’autres acteurs (État, commerçants, industriels) et considèrent la redevance ordures ménagères trop élevée. Ils ont aussi mis en avant les nuisances générées par les espaces de collecte (odeurs notamment).
Afin d’inciter à davantage respecter les consignes de tri et ainsi limiter tant les frustrations ressenties et exprimées par les citoyens que les coûts pour la collectivité, plusieurs solutions sont mises en place :
• un nettoyage des espaces de collecte régulier pour « réconcilier » les citoyens avec la gestion des déchets ;
La Communauté de Communes Pyrénées Audoises a désormais internalisé le projet et les trois solutions imaginées au cours de l’investigation. La commission OM mesure l’impact de chacune
d’entre elles selon la méthodologie et le plan d’action présentés lors du comité de fin d’investigation.
L’écosystème de la CCTOVAL est complexe : communauté de 28 communes, avec autant de mairies où les services et les compétences se partagent de façon très disparate sur le territoire.
Entre l’administration de la CC, des mairies, d’autres délégataires avec l’intervention d’associations, les procédures sont différentes de communes en communes et les interlocuteurs sont nombreux et mal identifiés. Par ailleurs, étant un territoire rural et étendu, la CCTOVAL rencontre des problématiques d’exclusion numérique d’une partie de la population.
• S’adresser à plusieurs entités pour réaliser les démarches crée de la confusion et engendre une perte de temps généralisée.
• L’usager a des difficultés à retrouver au même endroit (ou auprès d’un même interlocuteur) le suivi de ses démarches administratives.
Un questionnaire a été mis en place (en version papier dans les mairies et en ligne). Complétée par des entretiens avec les usagers, l’investigation a permis de confirmer les difficultés éprouvées par les
usagers dans la réalisation de leurs démarches en ligne ainsi que la multiplicité d’acteurs auxquels ils sont confrontés.
Suite à la confirmation de ces trois hypothèses, l’équipe s’est orientée vers la réalisation d’un portail numérique unique pour réaliser les démarches administratives du territoire. Des solutions
propriétaires existent mais sont coûteuses et inaccessibles pour la collectivité.
Un prototype sous la forme d’une maquette interactive a été mise en oeuvre et a reçu un fort engouement de la part des usagers et des agents de la collectivité. L’outil existant “Publik“ semble couvrir l’ensemble des fonctionnalités prototypées et présentées : l’adoption de cet outil semble donc plus pertinente que le développement onéreux d’une nouvelle solution ad hoc. Le déploiement de “Publik” par la CCTOVAL est aujourd’hui à l’étude.
La CCTOVAL bénéficie de l’implantation de différentes Maisons France Services (MFS) sur son territoire. L’investigation a été menée notamment avec les MFS de Bourgueil et de Côteaux-sur-Loire.
L’introduction des Maisons France Service sur le territoire a induit des problèmes de lisibilité de l’action publique, préjudiciable non seulement pour les usagers dans la réalisation de leurs démarches administratives, mais aussi pour les agents des MFS et employés de mairie. Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer cet irritant :
• les habitants ont le réflexe de se rendre à la mairie et n’ont pas connaissance de France Services, ce qui entraîne un flux important de demandes à la mairie ;
Trois questionnaires en ligne à destination des agents municipaux, des agents France Services et des habitants ont été réalisés. Ils ont confirmé ces deux hypothèses et souligné que le manque de
collaboration et connaissance réciproque mairie-MFS était la cause principale de la méconnaissance des MFS par les usagers. Les solutions envisagées et mises en place se sont donc concentrées sur cette relation entre agents de mairies et agents des MFS.
Pour améliorer et mieux distribuer les demandes des usagers, un document descriptif des France Services du territoire à destination des agents de mairie et des habitants a été imaginé et mis en place.
Les solutions préconisées ont été mises en place et la CCTOVAL poursuit de façon autonome ces initiatives afin d’améliorer les conditions de travail des agents et le service rendu aux usagers.
Selon ses statuts et la Loi NOTRe, le CIAS Val’Eyrieux a pour objet de mettre en oeuvre l’action sociale d’intérêt communautaire sur l’ensemble du périmètre de la CC Val’Eyrieux. Différents épisodes de confinement ont mis en lumière la méconnaissance de ce service de proximité au sein du territoire.
Les hypothèses initiales expliquant cette situation sont exprimées comme tel :
• le personnel municipal ne connaît pas le rôle et l’utilité du CIAS ;
La phase de recherche utilisateurs a conduit à plusieurs entretiens menés auprès du personnel du CIAS et de partenaires potentiels (municipalités, EPCI, associations, EHPAD, hôpital) et ont permis de confirmer les connaissances lacunaires des municipalités sur les compétences du CIAS et plus largement sur les différents échelons administratifs. Il en va de même pour les citoyens du territoire.
Pour répondre au manque de visibilité du CIAS, une dizaine de pistes de solutions ont été envisagées. Parmi elles, et en prenant en compte les critères définis au cours de l’investigation (éviter la multiplication des outils, la surcharge de travail des agents, et la dispersion de l’information) trois solutions ont été privilégiées. Ces dernières étaient :
• l’itinérance : déplacement d’un véhicule diffusant de l’information sur les missions du CIAS et délivrant un accompagnement dans les démarches pour les usagers ;
Cette solution sera mise en oeuvre sur l’année 2022-2023 dans le cadre de l’appel à projet France Services Mobile auquel le CIAS Val’Eyrieux a répondu en déposant sa candidature, alimentée par les résultats d’investigation.
L’investigation est portée par l’Agence Alpine des Territoires, association de collectivités en Savoie, en partenariat avec deux communes (La Chambre et Gilly-sur-Isère) et la Communauté de
Communes du Val Guiers.
L’équipe d’investigation note un problème d’ordre organisationnel : l’accès et le partage de l’information entre agents et élus est fastidieuse et chronophage pour tous, notamment dans le cadre de l’organisation des instances délibératives.
Les entretiens menés auprès des agents et élus issus des trois collectivités ont permis de confirmer l’ensemble des hypothèses de départ.
La solution envisagée pour résoudre cette problématique est double :
• adopter un outil numérique simple, sécurisé et peu onéreux permettant la gestion et le partage d’information par l’ensemble des parties prenantes, de manière collaborative ;
À l’issue de l’investigation, le projet a été internalisé par l’Agence Alpine des Territoires qui étudie les solutions à adopter dans son offre à destination des collectivités de son réseau.
Lors d’une crise, la coordination entre les membres du poste de commandement prend un temps précieux, et la prise de décision requiert une connaissance précise du terrain qui n’est consignée
nulle part. La ville de Draguignan est dotée d’un solide plan communal de sauvegarde, plusieurs fois éprouvé et constamment amélioré.
Le système actuel est parfaitement fonctionnel, il s’agit d’améliorer et accélérer les missions de sauvegarde en consolidant l’organisation et en la rendant plus résiliente. Un bénéfice pour la population serait notamment une communication plus rapide.
Les entretiens avec les membres du poste de commandement communal en charge de la gestion de crise ont permis de montrer que :
• les membres du poste de commandement communal ne disposent pas d’un espace de travail numérique commun ;
Pour répondre aux problèmes soulevés, un outil en ligne de gestion de crise a été imaginé. L’outil mêle une carte interactive, une main courante augmentée, une veille météo et un diagnostic de préparation du territoire. Un prototype sous forme de maquette a été réalisé et présenté aux acteurs du terrain et du poste de commandement.
La maquette a été distribuée à d’autres acteurs susceptibles d’être confrontés à des risques équivalents afin d’évaluer l’appétence des utilisateurs pour cette solution. Le projet a intégré la feuille de route des projets numériques de Draguignan pour 2022 et la ville est actuellement à la recherche de partenaire(s) pour mutualiser le développement d’un outil numérique.
Les instances de démocratie participative telles que les conseils de quartier ne sont pas représentatives de l’ensemble de la population de la ville. Même si le nombre de citoyens intéressés s’accroît, la participation active lors des réunions stagne.
Parmi les causes du problème avancées sont citées :
• des dispositifs de démocratie locale méconnus ;
Une quinzaine d’entretiens ont été réalisés avec des habitants, des agents municipaux et des membres actifs des conseils de quartier. Ces entretiens ont été complétés par une enquête en ligne à destination des membres de conseils de quartier actuels. Cette enquête a permis de confirmer l’intérêt des habitants pour ce type de dispositif mais a montré qu’ils restent réticents à l’idée d’investir de leur temps dans un projet dont ils ne savent pas ce qu’il va advenir.
• Mettre en place des indicateurs pour évaluer la qualité démocratique des futures initiatives (taux de participation, prises de paroles, nombre de demandes, projets proposés, etc.). Cette
évaluation devra être effectuée à la fois par les services de la ville et les conseillers eux-mêmes.
La ville de Draguignan et l’équipe d’investigation poursuivent en autonomie la mise en place de ces solutions afin de renforcer le rôle des conseils de quartier comme interlocuteurs privilégiés du conseil municipal.
Face à une problématique de perte d’attractivité du centre ville, la ville de Draguignan – participant au programme “Action Coeur de Ville” – souhaite faciliter l’installation des commerçants, en particulier en les aidant à trouver un local approprié à leur activité.
• La municipalité ne dispose pas des coordonnées des commerçants pour animer sa communauté.
• Les commerçants ont des difficultés pour réaliser les démarches administratives en lien avec l’urbanisme.
Des entretiens avec les commerçants, agents immobiliers et propriétaires ont permis d’identifier des enjeux variés et propres à chaque acteur :
• pour les commerçants, l’absence de centralisation des informations sur les locaux disponibles, les difficultés à monter les dossiers administratifs et les frais d’agences jugés trop élevés apparaissent comme des freins à l’obtention d’un local adapté. Les commerçants regrettent aussi l’absence d’information quant à la qualité de la localisation des biens ;
Un benchmark des solutions a permis de découvrir le système de bourse aux locaux, un système déjà mis en place dans d’autres collectivités (Ville de Paris, CCI des Vosges, CC Brenne Val de
Creuse) pour donner de la visibilité aux locaux. Ce système devrait répondre aux attentes des acteurs Dracénois en proposant :
Un déploiement progressif de la solution a été mis en place afin de valider l’appétence des acteurs pour celle-ci notamment à l’aide de questionnaires. À la suite des retours positifs des différents acteurs et de premières expérimentations locales concluantes, l’ANCT poursuit son accompagnement afin de potentiellement faire de l’outil « BoursOloco » un service public numérique d’ampleur nationale.
Durant le confinement engendré par la crise de la COVID, une plateforme en ligne locale a été mise en place (Locappy) pour lutter contre les grandes plateformes et inciter les habitants à privilégier le commerce de proximité par une interface de commande en ligne. Si l’application a connu un certain succès à sa sortie, l’application est de moins en moins utilisée.
Pour justifier ce désintérêt, trois hypothèses initiales sont avancées :
• la communication autour de Locappy s’est arrêtée donc l’application est moins visible par les usagers ;
Une trentaine d’entretiens ont été menés dont une moitié auprès d’usagers et l’autre auprès des commerçants. Ces entretiens ont confirmé le manque de compétence numérique des commerçants
et a mis en lumière leur principale attente autour du numérique à savoir de disposer d’une “vitrine“. Ils ne sont donc pas spécialement favorables au paiement en ligne et souhaitent conserver un lien humain.
Le benchmark des marketplaces locales développées en France montrent des difficultés structurelles à se maintenir dans le temps avec une minorité de commerçants qui tirent leur épingle du jeu.
Les solutions ont été internalisées par la commune d’Épinal. La plateforme Locappy a été remodelée pour correspondre aux attentes des commerçants et habitants notamment en incluant une redirection vers la nouvelle page Facebook « vitrine » des commerçants. Un Groupement d’Intérêt Public incluant la ville a également été constitué pour piloter collectivement les investissements et les actions à mener dans le cadre de la transition numérique des commerçants.
Installée dans une maison classée Monument Historique au coeur d’Épinal, la Maison Romaine est un bâtiment patrimonial emblématique dont la ville reprend possession après plusieurs années.
Désireuse de faire d’Épinal un acteur majeur de la culture et du numérique du territoire, la ville a pour projet de faire de la Maison Romaine un pôle d’innovation culturelle et numérique en partenariat avec les associations, entreprises et artistes du territoire.
L’investigation n’a pas ici pour objectif de tester des hypothèses mais d’approfondir un projet porté par la ville, co-conçu avec les acteurs du territoire. L’utilisation d’un lieu historique, connu de tous, semble pouvoir favoriser le dynamisme culturel du territoire.
L’enquête a été menée auprès d’usagers, responsables économiques et culturels, et acteurs du monde associatif. L’investigation a permis de découvrir une réelle attente de la part du monde associatif et culturel pour faire de la Maison Romaine à la fois un lieu de rencontre mais aussi d’accompagnement administratif des professionnels du secteur culturel.
Plusieurs pistes de solutions ont été évoquées pour préfigurer l’offre culturelle de la Maison Romaine.
• D’abord la création d’un guichet unique de la culture permettant la centralisation des informations (juridiques, administratives et financières) relatives au monde culturel.
Le projet d’aménagement de ce nouveau lieu culturel et numérique est actuellement en cours à Epinal, en fonction des conclusions et pistes de solutions issues de l'investigation.
La ville d’Épinal accueille chaque année environ 700 nouveaux habitants de profil varié (familles, seniors, étudiants, immigrés). L’enjeu de l’investigation est double : faciliter leur intégration et la
réalisation de leurs démarches ainsi qu’être en mesure de les comptabiliser et les identifier plus facilement. De manière générale, la ville rencontre des difficultés à prendre contact et à nouer une
Parmi les hypothèses formulées, la ville note notamment :
• le manque d’un répertoire de données consolidé permettant de recenser précisant les nouveaux habitants ;
Un questionnaire quantitatif a recueilli 60 réponses de nouveaux habitants. Complétée par des entretiens, l’investigation a mis en lumière la satisfaction des nouveaux habitants quant à l’accueil
des spinaliens notamment lors de la Journée d’accueil annuelle, invalidant de ce fait la troisième hypothèse. Elle a en revanche surtout montré la difficulté à créer des nouveaux liens en dehors
Après un benchmark des solutions existantes en termes d’accueil des nouveaux habitants, deux solutions ont été retenues :
• la création d’un système de parrainage entre anciens et nouveaux habitants afin de faire connaître les équipements sportifs et culturels aux nouveaux. Il s’agit aussi de créer un premier réseau qui les incitera à s’ancrer durablement dans la Ville et peut-être à devenir des ambassadeurs pour accueillir à leur tour de nouveaux spinaliens ;
Les solutions recommandées à l’issue de l’investigation ont été internalisées par la Commune.
Le livret et la page web ont bien été créés et deux ateliers de co-construction avec les nouveaux habitants ont permis de les améliorer. Afin de réussir pleinement l’accueil des nouveaux arrivants, la commune d’Épinal a mis à disposition des agents dédiés à l’accueil et a mis en place une stratégie de recrutement des parrains.
Avec un taux de pratique sportive de 33,6% et plus de 70 associations, Fronton est l’une des villes les plus actives du département et de la région en termes d’accès à la culture et au sport. La plupart des sollicitations, qu’il s’agisse des demandes d’informations ou d’intervention, se font de vive voix, par téléphone ou par courriel. Ce mode opératoire est jugé trop chronophage pour
permettre une action efficace des agents et une gestion fluide des équipements.
• Le mode de gestion est inadapté à l’ampleur de l’offre de services et ne permet pas un suivi convenable des équipements.
• L’amélioration de l’offre de service passe par un traitement différencié de l’information (grand public), de la communication (demandes ciblées) et de l’intervention (des agents municipaux).
Un questionnaire en ligne a été distribué aux habitants de la commune et a recueilli 140 réponses. Des entretiens ont aussi été menés avec les agents, élus municipaux ainsi qu’avec des responsables associatifs.
L’enquête a permis de confirmer chacune de ces hypothèses de départ et l’équipe s’est donc orientée rapidement vers une solution numérique simple permettant de résoudre les problèmes soulevés par les trois types de public concernés : habitants, associations et agents.
Un site internet dédié à la vie associative culturelle et sportive a fait l’objet d’un prototype. Il regroupe trois fonctionnalités principales :
• pour les habitants : offrir une information exhaustive sur les équipements municipaux et la vie associative ;
Après la création d’un premier prototype de site, la commune de Fronton est actuellement en cours d’expérimentation de cette nouvelle interface selon le plan d’action déterminé en fin
d’investigation. Par ailleurs, Fronton a également identifié et envisage d’utiliser et promouvoir la plateforme manifestationsportive.fr pour simplifier l’organisation d’événements sportifs sur son territoire.
L’investigation est portée par l’Agence Alpine des Territoires, association de collectivités en Savoie, en partenariat avec deux communes (La Chambre et Gilly-sur-Isère) et la Communauté de
Communes du Val Guiers.
L’équipe d’investigation note un problème d’ordre organisationnel : l’accès et le partage de l’information entre agents et élus est fastidieuse et chronophage pour tous, notamment dans le cadre de l’organisation des instances délibératives.
Les entretiens menés auprès des agents et élus issus des trois collectivités ont permis de confirmer l’ensemble des hypothèses de départ.
La solution envisagée pour résoudre cette problématique est double :
• adopter un outil numérique simple, sécurisé et peu onéreux permettant la gestion et le partage d’information par l’ensemble des parties prenantes, de manière collaborative ;
À l’issue de l’investigation, le projet a été internalisé par l’Agence Alpine des Territoires qui étudie les solutions à adopter dans son offre à destination des collectivités de son réseau.
250 personnes impliquées dans les échanges entre EPLE et CTG pour une durée moyenne d’intervention de trois semaines. 50% des demandes sont adressées au mauvais service et la communication entre EPLE et CTG souffre d’une anarchie généralisée générant perte de temps et frustrations pour les agents.
Les demandes émanant des EPLE de Guyane à destination des services de la CTG n’aboutissent pas pour les raisons suivantes :
• la communication entre la CTG et les EPLE n’est pas centralisée ;
L’investigation s’est principalement concentrée sur les échanges relatifs aux interventions concernant les travaux et la maintenance des équipements des EPLE, nécessitant une intervention des services de la collectivité. Les entretiens menés avec le personnel des établissements scolaires et avec les agents de la collectivité, ont été menés afin de valider ou infirmer les hypothèses de départ.
Pour plus de transparence sur les missions de chacun, un guide des missions va être mis en place à destination des EPLE. Pour réduire les délais d’intervention, il a été décidé de simplifier et assouplir les processus de validation des demandes. Le processus actuel se déroule en 20 jours au minimum avec 3 niveaux de validation pour tous les montants. Il est prévu de réduire ce processus à une semaine de délai et un seul niveau de validation. Pour gagner en efficacité, il est aussi prévu de standardiser
les équipements dès la construction des établissements en utilisant un catalogue défini avec références et prix uniques.
Les projets de solutions pensés au cours de l’investigation ont été internalisés par la collectivité territoriale de Guyane.
Porté par la mairie d’Is-sur-Tille, l’investigation a été conduite en étroite collaboration avec les équipes du CCAS.
L’amélioration de la qualité de service rendu aux habitants est dépendante de l’amélioration des conditions de travail du personnel de la mairie qui dédie aujourd’hui une partie importante de son
temps à des tâches chronophages et à faible valeur ajoutée.
Une dizaine d’entretiens auprès des usagers et du personnel, une journée en immersion ainsi que 30 heures en atelier ont permis de mieux cerner la problématique subie par les agents.
L’équipe d’investigation a donc proposé la mise en place de deux solutions complémentaires :
• d’une part, le recours à un outil de prise de rendez-vous en ligne, Calendly, qu’il est possible d’utiliser gratuitement. Cet outil “clé-en-main” permet de tester rapidement la solution avant de
La commune d’Is-sur-Tille n’est plus accompagnée par l’Incubateur mais poursuit la phase d’expérimentation de l’outil et d’aménagement des horaires d’accueil en mesurant l’impact de ces dispositifs.
L’investigation est portée par l’Agence Alpine des Territoires, association de collectivités en Savoie, en partenariat avec deux communes (La Chambre et Gilly-sur-Isère) et la Communauté de
Communes du Val Guiers.
L’équipe d’investigation note un problème d’ordre organisationnel : l’accès et le partage de l’information entre agents et élus est fastidieuse et chronophage pour tous, notamment dans le cadre de l’organisation des instances délibératives.
Les entretiens menés auprès des agents et élus issus des trois collectivités ont permis de confirmer l’ensemble des hypothèses de départ.
La solution envisagée pour résoudre cette problématique est double :
• adopter un outil numérique simple, sécurisé et peu onéreux permettant la gestion et le partage d’information par l’ensemble des parties prenantes, de manière collaborative ;
À l’issue de l’investigation, le projet a été internalisé par l’Agence Alpine des Territoires qui étudie les solutions à adopter dans son offre à destination des collectivités de son réseau.
Aux élections municipales, l’abstention atteint des niveaux importants (57% en 2014 et 68% en 2020) et les élus réfléchissent à des mécanismes de “démocratie implicative” pour davantage mobiliser les habitants dans la vie publique.
Les outils de démocratie participative semblent une solution pour mieux évaluer les besoins des habitants. Une partie des problèmes dont les habitants se plaignent (saleté, incivilités) pourraient
être résolus par une participation politique. Cette participation impliquerait une prise de conscience et un changement de comportement des habitants.
L’investigation a permis d’alimenter la réflexion de l’équipe et de la municipalité sur les outils de démocratie inspirants, efficaces et potentiellement mobilisables aux Mureaux.
Le projet imaginé par la ville réside dans la mise en place d’un “indice du bonheur” doublé d’un mécanisme de mesure de satisfaction qui permettrait aux habitants de faire remonter leurs
problèmes et ainsi d’ajuster les politiques municipales à leurs besoins.
La ville des Mureaux et les élus poursuivent cette réflexion structurelle et ont pour objectif un développement de cette solution en autonomie.
2 778 enfants sont inscrits aux Mureaux en élémentaire (CP +CM2), soit 500 élèves par classe d’âge dont :
• 275 (55 %) ne posent pas de problème particulier ;
L’équipe d’investigation, baptisée “En Vie” a tout d’abord émis ces hypothèses pour justifier le décrochage passif :
• un apprentissage scolaire abstrait qui privilégie la théorie en oubliant ses applications concrètes dans la vie quotidienne ;
Des entretiens ont été menés avec le personnel de l’éducation nationale, les acteurs de la ville (périscolaire, animateur) et parents d’élèves. L’investigation a confirmé que l’apprentissage scolaire n’était pas ancré dans le réel ou dans le quotidien de l’enfant et que les potentiels et désirs de l’enfant n’étaient pas exploités (ni identifiés ni utilisés pour essayer de l’accrocher). Il a aussi été découvert que des difficultés sociales et linguistiques empêchaient certains parents d’aider leurs enfants.
La première expérimentation a été conçue en partenariat avec l’Éducation Nationale et le programme Réussite Éducative. “L’Art Thérapie” a été considérée pour illustrer concrètement les éléments de théorie inscrits au programme. Un premier atelier a été mené de septembre à décembre 2021, un mercredi par semaine, avec six enfants, considérés comme étant en difficulté. Il avait pour objectif la construction d’un bateau en bois en utilisant les éléments du programme.
Après une première expérimentation concluante, une seconde plus longue et au sein d’une classe de CM2 doit être menée de mars à juin 2022. À termes, l’objectif de l’équipe et de la ville des
Mureaux est :
Malgré une diversité de dispositifs, moyens humains et financiers déjà mis en place, la ville de Livry-Gargan constate une recrudescence de la présence de déchets/dépots sauvages dans l’espace public, notamment hors des jours de retrait prévu des encombrants par Grand Paris Grand Est.
Les hypothèses avancées au début de l’investigation sont les suivantes :
• les habitants ne tiennent pas compte du calendrier indiquant les jours de ramassage des déchets encombrants ;
Les entretiens menés avec les habitants, commerçants, et agents de la déchèterie ont montré que :
• les citoyens n’ont ni connaissance du calendrier de ramassage ni du poids et dimensions acceptés. Par conséquent et par effet de mimétisme les habitants sortent leurs déchets en même temps que
Après un benchmark des solutions mises en place ailleurs, la phase d’idéation a abouti à une stratégie globale de prévention comprenant :
• un plan de propreté global 360° visant à faire de Livry-Gargan une ville pilote en s’appuyant sur les recommandations du Ministère de la Transition Écologique (notamment du Guide relatif à la lutte contre les abandons et dépôts illégaux des déchets). L’investigation a plus tard montré que les associations (Gestes Propres et Amorce) co-rédactrices du guide étaient en train de mettre en place un programme d’application à l’appui de 5 communes pilotes. Faire partie du programme d’application de l’association Geste Propres et devenir une commune pilote s’est donc vite imposé comme un nouvel objectif ;
La gestion du problème a désormais été internalisée par la commune de Livry-Gargan. L’intégration de Livry-Gargan au programme de Gestes propres est en discussion et des échanges avec l’association Amorce ont confirmé la pertinence d’un événement devant la mairie. Ces échanges ont aussi confirmé la nécessité de se rapprocher d’autres collectivités ou EPCI afin de trouver des logiques de mutualisation. Ce qui a poussé Livry-Gargan à se rapprocher de la Région Île-de-France afin de bénéficier du Plan de propreté régional et potentiellement déployer l’application de signalement ACDéchets.
Dans le cadre du Premier Accueil Social Inconditionnel de Proximité, issu du Plan d’action interministériel en faveur du travail social, le département du Lot a souhaité traiter la problématique de la prise en charge des victimes de violences conjugales et intrafamiliales.
Une large partie des victimes ne se manifestent pas auprès des services du département ou associations qui pourraient les prendre en charge, ce pour plusieurs raisons :
• les personnes victimes de violences mettent beaucoup de temps à se reconnaître comme victimes ;
Dans la continuité du travail déjà réalisé par le département, des entretiens ont été menés avec des victimes ou anciennes victimes et ont confirmé à la fois la difficulté pour les personnes victimes de
violences à se reconnaître comme victime mais aussi la faible proportion de victimes aidées (20%)
“Info Violences 46”, un site web et une application ont donc été pensés pour inciter les victimes à se manifester auprès des structures. L’objectif est également d’améliorer la connaissance de leurs parcours et ainsi adapter les accompagnements existants. Le site vise avant tout à informer sur les violences intrafamiliales et sur les structures d’accueil des victimes (comme les Maisons des
solidarités du département et Associations). Face à l’importance des Tiers-détecteurs découverte lors des entretiens, une fonction a été mise en place pour permettre de signaler des violences pour
Le projet de site web et d’application a été prototypé et développé directement par les services du département du Lot, en partenariat avec la Préfecture du Lot. Il est actuellement en ligne à l’adresse https://dev.lot.fr. Sa pérennisation et l’amélioration de cette première version dépendra des résultats obtenus lors de la première phase d’expérimentation.
La rue de Paris, artère commerciale historique de la ville souffre de diverses problématiques :
• la perte d’attractivité commerciale et la faible diversité des commerces ;
Une série d’entretiens qualitatifs (avec commerçants et habitants) et 124 rencontres en ligne avec des familles ont permis de confirmer à la fois les difficultés de stationnement et le manque d’attractivité commerciale de l’artère principale à la fois en raison du manque de diversité des commerces mais aussi du non-respect de l’espace publique (saletés, déjections canines). Trois enjeux ont donc été retenus à l’issue de l’investigation :
• l’amélioration du stationnement ;
Pour confirmer ou infirmer les hypothèses, 25 entretiens avec les acteurs concernés (agents, utilisateurs du service, élus...) ont été menés. Ils ont confirmé la méconnaissance des usagers concernant la cuisine centrale ainsi que leur désir d’en savoir plus sur le contenu des assiettes (origine, qualité, prix, etc.) Ils ont aussi permis de découvrir l’absence de prise en compte de certaines problématiques (déchets, sources d’énergie) et plus largement une méconnaissance de la stratégie alimentaire globale de l’agglomération. Par exemple, les personnes interrogées ne font pas le lien entre les repas préparés et leur impact éventuel sur l’activité agricole du territoire. L’absence d’outil systémique d’évaluation a donc bien un impact sur les acteurs du territoire.
Un projet de redynamisation de la Rue de Paris dans une démarche “Smart City” a été imaginé. Après un benchmark de solutions mises en oeuvre dans d’autres villes, des premières solutions applicables rapidement ont été mises en oeuvre (aménagement de la rue de Louvres, amélioration de la signalétique, événementiel…).
Les projets de solutions pensés au cours de l’investigation ont été internalisés par la commune de Louvres.
Chaque été, entre 80 et 120 enfants sont accueillis au centre de loisirs de Marseillan.
Les hypothèses de problèmes formulées sont multiples :
• un manque de communication entre parents et le centre de loisirs ;
Un questionnaire en ligne a été envoyé aux familles afin d’obtenir leur avis sur le centre de loisirs. 20 entretiens complémentaires ont été menés. Il en résulte une très large satisfaction des activités
proposées ainsi que du travail des animateurs, en qui les parents ont confiance.
Des solutions de blogs pré-agencés existent mais sont souvent payantes. Une solution gratuite intitulée « toutemonannée.com » a été trouvée. Elle permet de communiquer de façon interactive
avec les parents. C’est cette solution qui a été privilégiée par l’équipe d’investigation pour être testée et répondre à ce besoin exprimé par les parents.
Le projet a été internalisé par la commune de Marseillan et a connu une phase d’expérimentation du site concluante durant l’été. L’équipe éducative souhaite désormais déployer ce dispositif sur la partie périscolaire.
Chaque jour, le personnel de crèche effectue 100 transmissions d’informations aux familles de Marseillan. Plusieurs problèmes sont constatés : il existe une perte d’informations lorsque des personnes tierces récupèrent les enfants (environ 35% des familles sont concernées). Concernant le personnel de crèche, une absence de centralisation des informations récoltées, de multiples saisies des informations via différents supports et parfois, la perte des informations au cours de la journée.
La commune émet l’hypothèse qu’un outil numérique utilisé par le personnel de crèche et les parents permettrait une fluidification des échanges et limiterait les oublis ou pertes d’information.
Les entretiens menés avec les familles et avec le personnel ont été complétés par une semaine d’observation en crèche. L’investigation a permis de préciser le problème :
• côté familles, il existe une perte d’informations lorsque des personnes tierces récupèrent les enfants ;
Un outil numérique accessible à tout moment et adapté aux besoins des familles a été prototypé sous forme de storyboard. Il regroupe trois fonctionnalités :
• des transmissions accessibles à tout moment et personnalisables en fonction des besoins des familles ;
Les résultats de ce sondage n’ont pour l’instant pas permis d’amorcer la création d’un service public national. Le projet a été internalisé et Marseillan envisage de réaliser un prototype fonctionnel et de l’expérimenter. La commune est en cours de réflexion concernant le développement de cet outil (mutualisation avec d’autres collectivités, open source, prestataire…).
Au sein de la CA Roissy Pays de France, trois grandes zones artisanales et industrielles accueillent plus de 10 000 salariés. Éloignées des centres urbains, ces zones disposent de peu d’infrastructures de restauration in situ freinant les facilités de restauration des salariés sur le temps de pause méridienne. Depuis la crise sanitaire, les restaurateurs font face à une pénurie de demande.
Un système de livraison des repas entre les restaurateurs du territoire et les bassins d’emplois isolés permettrait de résoudre cette double problématique car :
• les salariés des parcs d’activités ne sont pas satisfaits de l’offre de restauration sur site ;
Un questionnaire en ligne a été mis à disposition des salariés et restaurateurs. Puis des entretiens ont été menés avec les restaurateurs, les chefs d’entreprise, et les salariés.
Après un benchmark des solutions existantes, il a été décidé de mettre en oeuvre une page internet et des solutions de logistique urbaine pour instaurer un système de livraison à vélo. L’objectif de ce
site est de développer un service de proximité qui mette en relation les acteurs locaux (entreprises, salariés, restaurateurs) et qui rende visible une offre de restauration adaptée à la livraison. Ce site web regrouperait l’ensemble de l’offre de restauration du territoire.
Un prototype de site web a été mis en place et soumis à l’évaluation des restaurateurs. La coopérative Coopcycle et leur logiciel open source de gestion des tournées de livraison sont
pressenties pour être associés à la démarche. Aujourd’hui, ce modèle économique coopératif est encore en cours de création mais devrait aboutir à une phase d’expérimentation de la livraison courant 2022.
Montreuil est une collectivité de près de 2200 agents. Dans un contexte où le travail hybride se développe, la collectivité s’interroge sur la mise en cohérence des outils numériques et le déploiement de nouvelles méthodes de travail au sein de ses services.
Les difficultés rencontrées pour adopter des pratiques plus collaboratives au sein de l’administration s’expliquent en partie par une hétérogénéité des pratiques numériques :
• des outils existants mais peu efficaces ;
Un questionnaire en ligne sur l’intranet, des entretiens qualitatifs avec agents et élus ainsi que trois ateliers d’échanges sur les pratiques collaboratives ont permis de confirmer ces difficultés et de les préciser.
• La question des outils :
• Maîtrise des outils numériques : Déploiement de Pix
Pix va permettre aux agents de Montreuil d’évaluer leurs compétences numériques et d’accéder à un parcours de formation adapté afin d’acquérir un niveau de compétence minimum certifié.
Les solutions prototypées au cours de l’investigation sont encore en phase d’expérimentation au niveau local. Ces dernières alimenteront un plan d’action plus large, en fonction de l’impact qui aura été mesuré (taux de recommandation des pratiques collaboratives, taux d’utilisation des outils sélectionnés…). La mairie vise ensuite à étendre ces pratiques, au-delà des directions impliquées dans cette expérimentation.
Dans les milieux ruraux, les petites communes de moins de 2 000 habitants, les personnes âgées souffrent encore plus facilement de l’isolement et du manque de liens sociaux. La fracture sociale et numérique est d’autant plus criante depuis la crise sanitaire et beaucoup se replient sur eux-mêmes, n’osant même pas demander de l’aide et saisir la mairie en cas de besoin.
L’hypothèse de départ était la suivante améliorer l’accès au numérique pour les personnes âgées de plus de 67 ans isolées participera à leur autonomisation, améliorera leur communication
avec l’extérieur et les rendra moins seules. Ainsi elles seront en mesure de saisir la mairie pour solliciter de l’aide, elles auraient ainsi accès aux mêmes services et de la même façon que tous les administrés.
Les entretiens menés avec les maires de petites communes et les personnes âgées ainsi qu’une enquête en ligne ont permis de confirmer l’isolement et le faible accès des personnes âgées au
numérique rendant impossible la réalisation de leurs démarches administratives. L’enquête a donc invalidé l’hypothèse de départ, une potentielle solution numérique étant jugée inadéquate voire contre-productive (inutile, trop complexe) par les personnes âgées interrogées.
Un benchmark des solutions existantes a permis d’identifier des pistes de solutions à adapter à la particularité des territoires ruraux. La solution imaginée consiste à mobiliser une quinzaine d’habitants de Poses afin qu’ils/elles deviennent des filleul.es d’une quinzaine d’ainé.es de la ville. Cela permet d’abord de recréer du lien et de la convivialité mais aussi d’avoir un suivi de ces personnes. Le bénévole pourra questionner régulièrement la personne âgée sur un ensemble de sujets cruciaux (prise de médicaments notamment). Le but étant de multiplier les relais auprès d’une population extrêmement vulnérable.
“L’opération Filleul.e” a bénéficié d’un accompagnement supplémentaire de la part de l’Incubateur des Territoires, afin de finaliser ce kit méthodologique et de communication. Le projet “Part’âge” a connu des résultats particulièrement concluants à l’échelle locale et est pérennisé. L’Incubateur des Territoires propose aujourd’hui de déployer et d’accompagner l’appropriation du service par d’autres communes depuis son site internet.
Rocamadour est une petite commune de 630 habitants, 2/3 ayant plus de 64 ans. Dans le cadre de l’arrivée de la fibre sur la commune et de la livraison d’une nouvelle mairie, la mairie entend accompagner cette transformation numérique avec la création de nouveaux services. Dans ce cadre, elle a constitué un comité dédié au numérique.
Le postulat formulé au démarrage de l’investigation est le suivant : au sein de ce territoire rural les citoyens éprouvent des difficultés à réaliser leurs démarches administratives. Une numérisation de certaines démarches pourrait résoudre en partie cette problématique. Parmi les hypothèses avancées :
• une incompréhension ou méconnaissance des démarches à réaliser ;
Une vingtaine d’entretiens ont été menés auprès des amadouriens et de divers organismes administratifs (MSA, Bus des services publics, centre des finances de Gourdon, mairie du chef-lieu de canton).
L’équipe a donc réalisé et testé un prototype, puis a mis en place plusieurs outils de communication physiques et digitaux désormais intégrés au fonctionnement de la mairie :
• une lettre d’information trimestrielle (email & papier) ;
Les solutions ont été internalisées et développées par la municipalité de Rocamadour. L’Incubateur des Territoires continue d’accompagner la commune dans le cadre du déploiement de Plateaux Numériques.
La ville de Saint-Ouen-sur-Seine accueille un nombre important d’habitants en situation d’extrême précarité. Plusieurs associations assurent activement la collecte et la redistribution de denrées
alimentaires.
• Les changements de lieux et l’irrégularité des distributions de paniers alimentaires par les associations empêchent les bénéficiaires d’avoir une visibilité sur l’aide alimentaire qu’ils peuvent obtenir.
• Les bénéficiaires de l’aide alimentaire sont parfois réticents à se rendre sur les distributions par souci d’anonymat et de discrétion.
Les entretiens menés avec les bénévoles et bénéficiaires ont totalement invalidé les hypothèses de départ :
• les bénéficiaires de l’aide alimentaire n’ont pas de difficultés à accéder aux distributions de paniers repas ;
Trois solutions à court, moyen et long terme ont été envisagées :
La création d’une permanence administrative sur le modèle de la permanence juridique en partenariat avec Ligue des Droits de l’Homme.
Parmi les solutions imaginées, la première « à court terme » est actuellement en phase de test et pourra être internalisée si elle s’avère concluante.
Le projet de réaménagement du cinéma local de Saint-Pol-de-Léon a initié une réflexion plus générale sur l’accessibilité de l’offre culturelle du territoire. Le service culturel éprouve des difficultés à valoriser l’offre culturelle existante et à renforcer la synergie entre acteurs publics, associations, population et commerçants locaux.
Les hypothèses avancées pour expliquer ces difficultés sont les suivantes :
• des difficultés pour les usagers à identifier clairement l’offre culturelle existante ;
Un questionnaire en ligne complété par des entretiens ont permis de recueillir l’avis du public et des élus et ont permis de préciser ces premières hypothèses et de dégager trois axes de réflexion :
• les différentes parties prenantes (associations, partenaires, service culturel...) ont des difficultés à se partager l’information, à créer et travailler ensemble ;
• Développer la communication de la mairie sur l’offre culturelle pour permettre une meilleure identification de l’offre culturelle en mettant en place une charte graphique commune et une signalétique dans l’espace publique.
• Mettre en place un compte Instagram pris en main par les artistes et les associations culturelles pendant la programmation culturelle estivale de la ville.
Le projet, toujours en cours d’expérimentation, a été internalisé par la commune de Saint-Pol-de-Léon. Depuis Septembre 2021, la page « CultureSaintPoldeLéon » est par exemple au service de la vie culturelle de la commune.
La “Petite Ville de Demain” de Sainte-Rose est construite sous forme de « village-rue » : les constructions se succèdent de part et d’autre de la route nationale, sur 25 km, le long de son littoral. La commune bénéficie d’un tissu associatif dense (plus de 90 associations recensées) mais méconnu des habitants.
Cette méconnaissance générale induisant une fréquentation faible des association peut s’expliquer par différentes hypothèses :
• il est difficile de participer aux associations en raison de l’étendue de la commune et du peu de solutions de mobilités offertes ;
Deux questionnaires papiers ont été réalisés. Un premier à destination des parents des enfants (148 familles). Un second à destination des adolescents et jeunes adultes. Les questionnaires ont été diffusés dans les écoles afin de toucher les deux publics.
• Travailler avec les établissements scolaires afin de mieux informer les élèves sur le tissu associatif.
• Organiser un « forum associatif » annuel, rassemblant les divers acteurs (associations, usagers, établissements scolaires, la ville).
La commune de Sainte-Rose a intégré ces trois axes d’intervention à sa feuille de route concernant sa stratégie de redynamisation du tissu associatif local.
Lancée en 2018, la Démarche usagers du département s’est concrétisée en 2019 par la création d’une médiature départementale et par l’affichage d’une charte déclinant pour chaque site recevant du public les engagements pris par le département envers les usagers. La direction générale souhaite que soient évalués leurs effets sur la qualité du service rendu aux usagers.
L’absence d’outils automatisés permettant de recueillir les avis des usagers et leur niveau de satisfaction empêche le département d’avoir une vision globale de l’avis des usagers. La mise en place d’un outil de mesure de satisfaction suscite un nombre important de questions :
• Comment toucher les usagers (mode opératoire) ?
Pour répondre à cette problématique, des entretiens ont été menés à la fois avec les usagers et avec les experts et agents du département. Ces entretiens ont permis de préciser « sur quoi » et « comment » les usagers souhaitent être interrogés.
Un benchmark a permis de découvrir l’existence d’un outil de conception de questionnaire (Sphinx) et de data visualisation (Services Publics + ) déjà mis à disposition pour les administrations de l’État.
L’expérimentation du « baromètre de satisfaction » se poursuit désormais au sein de l’Incubateur local de la Seine Saint Denis, membre du réseau des incubateurs locaux de l’Incubateur des
Territoires ANCT et sa construction devrait se poursuivre durant 6 mois.
Des dégradations sont régulièrement constatées dans les espaces du département. Les éco-gardes des parcs en charge de la sécurisation et de la préservation des espaces naturels manquent d’outils pédagogiques et/ou multimédia pour faire respecter l’environnement de manière positive.
Pour lutter contre ces dégradations, les premières hypothèses formulées s’articulent autour de trois axes :
• former l’éco-garde en pédagogue pour qu’il ait un rôle d’éducation à l’environnement et fasse appliquer le règlement ;
Une série d’entretiens a été menée, la moitié avec des usagers et l’autre avec des agents de parcs départementaux. Concernant les usagers, l’investigation a confirmé leur méconnaissance du métier
d’éco-garde et des enjeux environnementaux. Mais elle a aussi confirmé le désir d’information et de sensibilisation notamment chez les jeunes générations. Concernant les éco-gardes, l’enquête a aussi
Trois solutions à court, moyen et long terme ont été prototypées et soumises au comité de fin d’investigation :
• à court terme : Créer un parcours ludique de géo-caching (téléchargeable ou remis en main propre) comportant des indications sur la biodiversité et le métier d’éco-garde. Le parcours suivra une signalétique « intelligente » avec des informations de sensibilisation et un QR Code pour en savoir plus ;
Les trois solutions à court, moyen et long terme sont actuellement en phase d’expérimentation et continuent d’être améliorées au niveau local. Par ailleurs, l’équipe des éco-gardes poursuit son
accompagnement dans le cadre de l’incubateur local « Démarche Usagers » du département de la Seine-Saint-Denis.
La médiation au sein de l’administration constitue une dernière chance de dialogue avec des usagers en perte de confiance avec l’administration et avant la judiciarisation de leur recours.
Les hypothèses formulées sont les suivantes :
• l’absence d’un outil permettant la centralisation des informations et la répartition du traitement des dossiers au sein de l’équipe est source de dysfonctionnements, d’allongements de délais de
Des entretiens avec des usagers et des médiateurs ont permis de montrer que :
• les usagers sont très satisfaits de leur accompagnement mais dans le désarroi face à l’absence de transparence dans le traitement de leur demande. L’absence de réponse aboutit à une perte de confiance dans l’administration ;
Face à un problème réel, majeur, et actionnable, la création d’un outil sur-mesure (open source collaboratif, personnalisable, simple) s’est donc imposée. Appelé « Médiature », l’outil dispose d’une double interface. Une première pour l’usager, qui permet le suivi des étapes de traitement du dossier, l’historique en ligne, et des notifications pour les rendez-vous téléphoniques.
Un service public numérique est en cours de construction avec le service de Médiature du Conseil départemental de la Seine Saint-
Denis et l’Incubateur des Territoires. Une convention a été signée entre l’ANCT et l’AMCT afin de poursuivre l’expérimentation du prototype « médiature » dans d’autres services volontaires (membres de l’AMCT) avant une éventuelle généralisation à l’échelle nationale.
La dynamisation du centre-ville se situe au coeur des préoccupations stratégiques actuelles de la ville de Vichy. Il convient donc, contre le détournement de la clientèle dont souffre le centre-ville, de privilégier toutes les actions qui permettront de fixer la chalandise intra-muros, de la fidéliser, voire de la conquérir. Le stationnement fait partie des enjeux majeurs permettant d’améliorer l’expérience de l’usager en centre-ville. Cette thématique est intégrée au programme national “Action Coeur de Ville” conduit par l’ANCT et auquel participe la ville de Vichy.
Les différentes études de mobilité menées depuis 2018 font état d’une offre de stationnement bien calibrée mais soulignent notamment que le prix du stationnement sous-terrain est l’un des freins principaux à la consommation dans les commerces de proximité. Parmi les autres hypothèses formulées :
• le manque de signalétique de permet pas de s’orienter convenablement vers les places disponibles ;
Un travail d’enquête approfondi (20 particuliers in situ, plus de 1000 répondants à l’enquête en ligne, 3 opérateurs de parking et 4 collectivités de typologie similaire dont Biarritz et Agen) a permis de confirmer ces hypothèses, le prix et le manque de communication sur l’offre de stationnement existante sont les causes principales des problèmes de stationnement en centre-ville et de sa saturation en particulier le samedi. Par ailleurs, il apparaît que la réflexion sur le sujet s’est concentrée sur le citoyen et consommateur, aux dépens notamment des professionnels du centre-ville.
La solution proposée au cours du comité de fin d’investigation est triple :
• Opération « stationnement facile » dans le centre-ville :
La ville de Vichy expérimente en autonomie et mesure l’impact de cette triple solution, promue par des opérations de communication ciblées. Si cet impact est démontré, la ville envisage d’investir davantage dans une « carte de fidélité multi-commerce » dématérialisée permettant de fidéliser les consommateurs du centre-ville par un système de cash back : le commerçant verse une somme sur le compte du client ayant effectué un achat au sein de sa structure, lui permettant de financer son stationnement.
Au sein de la CA Roissy Pays de France, trois grandes zones artisanales et industrielles accueillent plus de 10 000 salariés. Éloignées des centres urbains, ces zones disposent de peu d’infrastructures de restauration in situ freinant les facilités de restauration des salariés sur le temps de pause méridienne. Depuis la crise sanitaire, les restaurateurs font face à une pénurie de demande.
Un système de livraison des repas entre les restaurateurs du territoire et les bassins d’emplois isolés permettrait de résoudre cette double problématique car :
• les salariés des parcs d’activités ne sont pas satisfaits de l’offre de restauration sur site ;
Un questionnaire en ligne a été mis à disposition des salariés et restaurateurs. Puis des entretiens ont été menés avec les restaurateurs, les chefs d’entreprise, et les salariés.
Après un benchmark des solutions existantes, il a été décidé de mettre en oeuvre une page internet et des solutions de logistique urbaine pour instaurer un système de livraison à vélo. L’objectif de ce
site est de développer un service de proximité qui mette en relation les acteurs locaux (entreprises, salariés, restaurateurs) et qui rende visible une offre de restauration adaptée à la livraison. Ce site web regrouperait l’ensemble de l’offre de restauration du territoire.
Un prototype de site web a été mis en place et soumis à l’évaluation des restaurateurs. La coopérative Coopcycle et leur logiciel open source de gestion des tournées de livraison sont pressenties pour être associés à la démarche. Aujourd’hui, ce modèle économique coopératif est encore en cours de création mais devrait aboutir à une phase d’expérimentation de la livraison courant 2022.
La ville de Wimille souhaite mettre en place un tiers lieu numérique / Fab Lab dans le cadre de la lutte contre l’illectronisme. La commune avait d’ailleurs déjà mis en place une aide pour les habitants. Celle-ci prend la forme d’ateliers individuels portés par la médiathèque municipale. Ce service, bien que très apprécié, n’est cependant pas suffisant face au défi à relever d’amener l’ensemble de la population à l’autonomie face à l’outil informatique.
L’hypothèse de départ pour résoudre la problématique s’inscrivait dans l’aménagement d’un nouveau tiers-lieu au sein de la commune nécessitant un investissement matériel important : la création de ce lieu permettrait aux seniors d’être accompagnés, formés aux enjeux du numérique.
Des entretiens ont été menés auprès d’usagers potentiels, d’élus, de porteurs de projets similaires et de partenaires potentiels du tiers-lieu. L’investigation a dans un premier temps confirmé les difficultés des générations les plus âgées avec le numérique. Puis, ont aussi été mises en avant les difficultés des générations les plus jeunes notamment dans la réalisation de démarches administratives dématérialisées. Enfin, la problématique du coût des outils et des abonnements est également un facteur discriminant pour un usage efficace du numérique.
L’équipe et la collectivité ont donc revu leurs priorités d’investissement concernant le tiers-lieu pour investir plutôt dans du matériel de base (ordinateurs et tablettes). Cette réorientation
s’accompagne de l’amélioration du système d’ateliers de formation récurrents proposés aux seniors : avec la création de groupes de niveaux et le choix de différentes thématiques avec les participants (impression photo, consultation compte bancaire, création d’adresse email…). Le recrutement d’un service civique pour promouvoir et organiser ces ateliers ainsi que le recours aux dispositifs Pix et Aidants Connect au sein du tiers-lieu ont également été proposés.
Le projet de création de tiers-lieu est toujours en cours avec l’appui du département et l’ensemble des solutions proposées par l’équipe ont été approuvées par la mairie qui s’attache à leur concrétisation.