Dans Bunker Kyiv, Stefano Massini nous plonge dans le quotidien des habitants de Kyiv depuis le début de la guerre en Ukraine, qui, au rythme des sirènes, doivent se réfugier dans un bunker : un lieu où se protéger, mais où la peur de la mort est partout présente.
Dans un lieu de cure indéterminé, une conversation à bâtons rompus fait
alterner les points de vue sur la vie et les autres : vol de diamants,
enquête policière, drame passionnel, perte de mémoire, catastrophe
naturelle, le "moi" divisé, 68 et le "CHE", le chiffre 13. Évidemment,
les curistes se bouffent le nez à la première occasion venue. Moquerie,
cynisme, dérision sont les maîtres mots de ce portrait à charge d'une
petite société en situation d'autarcie.